WE initiation spéléo enfants à Gramat (Lot)

 

C’était super! On a découvert 3 grottes, dont une qu’on avait déjà faite l’année dernière. Mais cette fois, elle était plein d’oeufs en chocolat pour Pâques! Il y a un oeuf que j’ai eu un peu peur d’attraper… car il était tout près d’une colonie de chauve-souris.

Il y a une grotte qu’on n’a pas pu visiter en entier car elle était remplie d’eau: dommage! Il faudra revenir pour la voir, ça tombe bien car on aime aller dans le Lot au printemps tous les ans!!

Et en plus on était dans un gîte à la ferme, et nous avons pu assister à la naissance de 4 agneaux, et donné le biberon à certains!

Clémentine (9 ans)

 

Dans la 1ère grotte (Combe-Culliers), nous sommes rentrés par une petite échelle et nous fûmes étonnés de trouver une petite vasque d’eau: les 1ers se sont jetés à l’eau sans précaution et revinrent trempés! Ceux de derrière en revanche avaient comme challenge de rester au sec ce qui ne fut pas simple mais nous avons réussi!

Le 2ème jour, on a séparé le groupe en 2 et les plus grands des enfants ont eu l’occasion d’aller découvrir une cavité avec de la verticale (Mas de Parra): 2 puits de 16 et 10 mètres. Une fois en bas, nous avons pu observer énormément d’ossements: un gros dinosaure a probablement vécu là, il faudra revenir pour mener une enquête plus approfondie… Après le 2ème puits, une étroiture nous mena à une petite salle finale où se trouve un mini-musée de sculptures d’argile.

La 3ème grotte (goufre de l’Oule) fut celle qui nous réserva le plus de surprises: le 1er groupe étant déjà passé par là n’avait pas remarqué après le puits d’entrée un petit passage permettant de contourner une grosse vasque d’eau. Mon papa avec ses grandes jambes pu passer par dessus et nous installer une vire juste au dessus de l’eau: youpi, on était parti pour une heure supplémentaire d’exploration! Au retour, les 2 papas qui fermaient le groupe voulant faire les malins tombèrent à l’eau comme des patates vapeurs!! On a tous éclaté de rire quand on a entendu le méga plouf!!

Sidonie (12 ans)

 

Dure dure la reprise spéléo après 1 an 1/2 de repos forcé sans sport: courbatures au retour comme si j’avais fait un -500 à l’époque! 🙁

Je ne vois pas du tout de quoi parle Sidonie avec cette histoire de plouf: rien entendu sous l’eau 🙂

Papa (souhaitant rester anonyme)

 

Chut, il ne faut pas le dire aux enfants, mais la cloche ce WE-là, c’était moi! 🙂

On a tâché de ne pas trop réveiller les chauve-souris à notre passage, mais avec un groupe de 23 dont 11 enfants, la mission ne fut pas simple! Début avril étant arrivé, il était ceci-dit l’heure de reprendre du service pour elles.

Maman

Rivières souterraines des Deux-Sèvres

16/12/2017

Participants : Lucie, Tanguy, Samir, Martin, Jean-Baptiste, Stéphane D, Stéphane L

Rivière souterraine de Bataillé

TPST : 2h

Après avoir récupéré la clé au lavoir de Saint-Christophe, nous traversons la campagne encore gelée en direction de Bataillé. L’entrée se situe dans une ancienne station de pompage, débarrassée de ses équipements lors d’opérations de dépollution menées par le CDS. A l’ouverture de la trappe qui couvre l’entrée du puits, nous recevons une bouffée d’air « chaud » venant du fond : ça donne envie d’y aller. Nous équipons le puits avec les moyens du bord car les amarrages sont restés au gîte… Heureusement il n’y a pas besoin de grand-chose, car on peut démarrer sur des IPN posés en haut de ce beau puits en pierre de taille de 1894. Arrivés en bas, nous suivons la rivière vers l’aval, en passant à côté d’un deuxième puits, qui vu d’ici souffle de l’air froid (ils ne sont pourtant distants que de quelques dizaines de mettre en surface). Rapidement le plafond baisse (ou le plancher remonte…), et il faut ramper dans l’eau et sur les cailloux. Les néoprènes sont appréciées car on se mouille bien. Stéphane D et Samir entrainent le groupe à un bon rythme, sans même ralentir aux voutes mouillantes « sévères » indiquées par notre contact local. Tout le long de la progression nous pouvons admirer les centaines de fossiles incrustés au plafond et sur les parois : principalement des ammonites et des rostres de bélemnites. Nous atteignons le siphon en un peu moins d’une heure, l’occasion d’aller faire quelques brasses tout en évitant les attaques de glaise… Au retour, une partie du groupe part explorer l’amont (plus concrétionné) tandis que les autres commencent la remontée. Nous sortons vers 13h et rencontrons Olivier du CDS 79 à la sortie, venu installer un balisage en vue de travaux à venir sur le bâtiment de l’entrée. Puis pique-nique au soleil, pas mal pour une sortie au mois de décembre !

Rivière de Saint-Christophe-sur-Roc

TPST : 2h

L’inconvénient avec deux rivières souterraines dans la journée, c’est qu’il faut remettre les combis mouillées. Si on y ajoute le petit vent frais que l’on trouve dans le champ de Mr Moreau près de l’entrée, on peut comprendre que ça grogne un peu au moment de s’équiper. Arrivés à la buse d’entrée, nous retrouvons la même bouffée d’air chaud que le matin à Bataillé : on ne traine donc pas à se réfugier sous terre ! Arrivés en bas des puits nous partons visiter l’amont en attendant Tanguy et Jean-Baptiste qui sont partis laisser une voiture à la sortie. On ne va pas bien loin, car rapidement le niveau de l’eau est élevé et un fil d’Ariane en place laisse penser que c’est plutôt un terrain de jeu pour les plongeurs… Une fois le groupe reformé nous suivons la rivière vers l’aval. La première partie est très belle, avec de grands volumes et une galerie creusée par l’eau très esthétique. Nous rencontrons ensuite quelques passages bas, mais rien à voir avec ce qu’on a fait le matin à Bataillé. Nous arrivons au bout d’une heure à la confluence avec le réseau de Saint-Projet que nous remontons sur quelques dizaines de mètres. Ensuite il faut se diriger vers la sortie en passant par la fameuse voute mouillante du lavoir. Les récents aménagements du CDS nous auraient permis d’en faire baisser le niveau en activant un dispositif permettant d’augmenter le débit de sortie quand nous sommes passés le matin, mais nous avions décidé de le faire « à l’ancienne ». Là encore on se mouille bien mais ça passe tranquillou, et nous sortons à la tombée de la nuit.

Il ne reste plus qu’à retourner à l’entrée pour récupérer la corde, tâche rendue un peu plus difficile par la bonne idée qu’a eue Stéphane D d’attacher la corde en bas du puits « pour ne pas que ça traine ». Bon au moins pas besoin de trop discuter pour savoir qui va se rééquiper pour descendre la récupérer !

En conclusion, deux belles sorties, en plus pas loin de chez nous, donc une adresse à ressortir pour des week-ends courts !

Toussaint dans le Lot

Participants : Martin Mongin, Stéphane Dine, Vedran Vukotic, Franck Cochard, Jean-Baptiste Martin

Pour ce séjour dans le Lot du 22 au 26 octobre, nous avons rendez-vous vers 19h le dimanche soir avec Martin, Stéphane et Vedran au gîte du Bournazel à Cras (une adresse qu’il faudra retenir, le propriétaire est très sympathique).

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Nous déchargeons et décidons du programme des 3 jours à venir :

Lundi : Cuzoul de Sénaillac et Picastelle

Mardi : Igue de Diane et Igue Noire

Mercredi : Igue de Saint-Martin

Franck, qui est en préqualification DE avec moi, nous rejoindra le lendemain matin. Il a réussi à loger chez un ami dans le coin puisqu’il s’était rajouté à notre petit groupe un peu tardivement.

Lundi 23 octobre : C’est vers 8h30 que nous retrouvons Franck autour du petit déjeuner. Une bonne ambiance s’installe rapidement parmi nous. Après la préparation des kits, nous partons dans le T5 de Franck qui est un véhicule fort pratique il faut le dire.

Igue du Cuzoul de Sénaillac : TPST 1h

Petite cavité pour commencer mais assez originale de par sa topo. Martin et moi-même équipons en double le puits d’entrée et nous nous retrouvons rapidement au fond après avoir un peu tourné en rond dans la grande salle.

 

Igue de Picastelle : TPST 4h

Cette fois, finies les rigolades, voilà une cavité un peu plus sérieuse. La marche d’approche dure une dizaine de minutes au travers des bois depuis le T5 garé en bordure de la route. Nous sommes juste à côté de l’igue de diane et l’igue noire où nous irons demain.

Je pars équiper le P60 de l’entrée, la tête de puits se fait sur un arbre puis on atteint rapidement une margelle avec deux points brochés bien en évidence. Une dév hors d’âge pendouille dans mon dos, finalement un spit à côté me permet d’en faire une seconde. Le puits est bien fractionné et en partie broché. Après une seconde dév et quelques fracs on arrive sur la base du P30 qui suit le P60. Un squelette de biche ou de je ne sais trop quel animal, se trouve là, de toute évidence, encore assez récent.

Stéphane part avec le second kit sur le P30 partiellement incliné et bien fractionné. Nous touchons le fond vers -90 rapidement. Un chantier de désob est là depuis 20 ans ! (c’est ce que le voisin spéléo du propriétaire du gîte nous a appris).

A la remontée, Martin s’occupe du P30 et Franck du P60 tandis que Stéphane et moi remontons à la surface.

 

Mardi 24 octobre : Comme d’habitude retrouvailles à 8h30 avec Franck, enkitage…

Igue de Diane : Comme d’habitude la marche d’approche pour Diane se fait à travers la pampa au GPS. En 15 min nous arrivons avec le matos devant le trou et j’attaque l’équipement par une voie différente que la dernière fois où je suis venu. De belles broches ont été rajoutées en face de la voie habituelle faisant un départ bien plus logique. MC sur arbre, tête de puits sur 2 broches, frac à -5 sur 2 spits, dév depuis la paroi opposée sur broche et plein pot !  Martin et Stéphane me suivent et nous attendrons un certain temps Vedran et Franck repartis à la voiture…

Pique-Nique à la sortie de Diane et direction l’Igue Noire. L’entrée est impressionnante, P60 bien large et bien verticale, on voit le jour jusqu’en bas. Nous partons depuis la plus petite des hauteurs n’ayant pas une longueur de corde suffisante pour l’autre côté. Martin équipe le P60 bien fractionné (attention au départ, prévoir un kit à frotter sur l’arête). En bas s’ensuit une petite escalade (la corde et les amarrages sont propres, seul un maillon rapide laisse songeur au début de la partie étroite) et la suite se fait dans des parties beaucoup plus étroites. Stéphane équipe un premier P15 avec pas mal d’AN puis j’enchaine sur le deuxième P15 (attention l’entrée est assez étroite et à hauteur du sol, à droite depuis le premier P15). Enfin nous arrivons dans un espace un peu plus grand avec une corde en fixe bien tonchée qui repart vers le haut. Nous n’irons pas, étant déjà au fond de la classique vers -90.

A la remontée Franck déséquipe le second P15 et le P60 d’entrée, je m’occuperai du P15 équipé par Stéphane.

De retour au gîte, soirée barbecue (merci Stéphane !) on se régale !

 

Mercredi 25 octobre :

Igue de Saint-Martin : TPST 6h

Finalement après avoir appris que les propriétaires de l’igue n’étaient plus propriétaires… nous y sommes allés sans contacter quelqu’un en particulier.

La marche d’approche est très courte mais monte bien. L’entrée inférieure par laquelle nous rentrerons est entourée d’un grillage fatigué par le passage des spéléos. J’équipe le départ et le premier P45 fortement incliné, il faudra faire un passage de nœud sur une petite margelle où l’on peut être debout. Arrivé en bas du puits, le sol est plus caillouteux mais toujours bien incliné, j’installe une corde pour remonter à la poignée tandis que Stéphane équipe les parties étroites de la cavité. Une tête de puits juste après un boyau semble un peu chiante à installer, pas beaucoup de prise. Je repars équiper le P40 sur plan incliné suivant, les points sont nombreux et faciles à trouver. Nous attaquons enfin la partie boueuse où Franck équipe le P20 pour atteindre le fond vers -127.

Nous remonterons à la base du P40, après que Franck déséquipe le P20, pour manger. Martin s’occupera du P40 puis laissera la main à Franck sur les parties étroites et le P45.