Spéléo en Côte d’Or

C’est sous un bon froid d’hiver que nous avons profité du 1er WE des vacances scolaires de Février pour une petite escapade spéléo dans le département de la Côte d’Or, non loin de Dijon.

8 motivés du club pour aller (re-)découvrir 2 des plus emblématiques cavités de la région!

Au programme de la 1ère journée: la traversée souterraine entre les gouffres de la Combe aux Prêtres et de Rochotte. Après un tirage à la courte paille des plus stressants, le groupe de 8 a été divisé en 2 deux sous-groupes de 4 (même début que dans les films d’horreur 🙂 ), avec dans l’idée d’équiper les 2 entrées et de se retrouver sous terre pour manger tous ensemble et déséquiper la partie de l’autre groupe.

Et surprise: le plan a fonctionné quasiment comme annoncé, comme quoi, un coup de bol arrive de temps en temps! OK, on peut signaler que le groupe Rochotte s’est un peu paumé dans les bois avant de trouver l’entrée (l’article ne dit pas dans quelle équipe se trouvait le guide chinois du club mais vous l’aurez compris :-))

Une bien belle sortie d’environ 6h, la cavité est propre, esthétique et très variée entre les parties verticales (puits d’entrée et de sortie) et balade alternant les parties fossiles et active dans la rivière.

Pour le 2ème jour, nous avions réservé un créneau de visite auprès du CDS21 à la grotte de Neuvon, par l’entrée artificielle au nom enchanteur de « Porte des Etoiles » (PDE)!

Là encore, nous n’avons pas été déçu: puits intéressants à équiper (brochés), nombreuses vires dont certaines aériennes (avec multiples pédales en place: le grand luxe!), puis arrivée dans de gros volumes assez inattendus.

Ce n’est qu’à notre sortie du gouffre, à la nuit tombée, que nous avons compris le sens de l’appellation « PDE ». Perdus dans la nuit au milieu de nulle part dans un champ de Côte d’Or sous un ciel bien dégagé et sans pollution lumineuse, nous étions entourés d’une myriade de points lumineux étincelant dans le ciel… La porte des étoiles était désormais découverte 😉

Séjour enfants & familles dans le Lot

Virée du GSCR dans le Lot au programme des vacances de Pâques 2022, avec familles et enfants pour un petit tour sous terre et vérifier que les cloches livrent des chocolats même sous terre 🙂

Escapade à l’igue de Geniez, dans la vallée du Célé, pour le premier jour sous terre: l’occasion de se refamiliariser avec le matériel et de réaliser une belle performance notamment pour les plus jeunes Héloïse (11 ans) et Aubin (10 ans) qui ont passé tous les obstacles en autonomie (dont le puits d’entrée de 16m) sans que les encadrants aient à sortir la poulie-bloqueur pour les aider à remonter 😉

Pour le 2ème jour, direction l’igue de Toulze plus au sud (causse de Gréalou) avec pour objectif d’atteindre le lac, et de le traverser en paddle pour aller chercher le fond du gouffre à -80m! Oui, ils sont fous ces bretons!! 9h plus tard, et à 15 personnes sous terre, le contrat est rempli avec brio: chapeau à tous!

et une petite vidéo: le lac de Toulze en paddle (sans doute une 1ère mondiale!!)

Paddle à -80 mètres sous terre sur le lac de Toulze

Au fond du trou,

quand je suis à bout,

l’ascenseur Manu est toujours le bienvenu!

Aubin (10 ans), Igue de Toulze, 20/04/2022

Le paddle au fond du gouffre, c’est ouf!!

Titouan (12 ans), Igue de Toulze, 20/04/2022

Spéléo/Canyon dans le Jura pour le WE prolongé du 11 novembre

Direction le Jura pour notre sortie club de fin de saison! Région où l’on peut pratiquer les 2 activités de spéléo et de canyoning.

Au programme en spéléo:

  • le Pétrin de la Foudre (-85m): joli gouffre assez spacieux pour s’initier à ‘équipement.
  • la Borne aux Cassots: plus vaste réseau souterrain du Jura avec près de 20 km de développement, et une très belle diversité de paysages souterrains alternant entre fossile et actif. Une superbe balade, merci à Fred et Anne du Jura qui nous ont fait découvrir certains des plus jolis recoins de cette cavité comme la galerie des neiges ou encore la cascade du petit Niagara dans la partie active.
  • le gouffre de Haut-Crêt (-100m): la « bouse » du WE, avec une chatière à passer dans la tourbe en bas d’une trémie très instable, avec risque de parpinage de blocs sur les copains. Très peu confortable, nous nous sommes arrêtés en bas du P27 qui semble être le seul intérêt de ce trou.

Et côté canyon autour de Saint-Claude, dans la fraîcheur de mi-novembre:

  • les cascades du Grosdar et la belle cascade de la queue de cheval (C15 + C55)
  • le canyon de Coiserette, aquatique et esthétique avec 2 encaissements très marqués
  • le ruisseau de Pissevieille et sa C67 en fil d’araignée
  • les cascades de la Blénière, aérien et esthétique
  • les gorges du Flumen et sa quinzaine de rappels.

Une belle bouffée d’oxygène et d’adrénaline avant de rentrer dans l’hiver! 😉