Spéléo en Charente

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Participants: Lucie, Tanguy, Pierre, Martin, Stéphanie, Stéphane. Initiations: Julien, Camille, Romain

26/02 Sabbat
Nous sommes 9 dont 3 débutants pour cette première sortie de l’année, dans une de nos régions de prédilection: la Charente! Nous profitons que nos combinaisons soient encore propres pour visiter Sabbat. Lucie part équiper sous la surveillance étroite de Stéphanie, pendant que Stéphane prépare un atelier « arbre » pour montrer aux débutants les manips de corde. Cela nous permet aussi de nous séparer en deux équipes pour la visite du réseau où les passages balisés rendent compliquée la progression d’un grand groupe. Finalement un nœud récalcitrant retarde un peu l’équipe « débutants », et quand elle arrive en bas du puits d’entrée, elle croise la première équipe, déjà sur le retour. Ceux-ci ont donc le temps d’aller explorer les parties moins fréquentées du réseaux pendant que les autres visitent la galerie blanche, toujours aussi belle. Quelques photos, puis tout le monde remonte à la surface pour un pique-nique au soleil.

26/02 Trou Qui Fume
Après cette première mise en jambe, direction le Trou qui Fume, pour une visite du réseau des Vikings, également très beau, mais qui se mérite! Le puits d’entrée de 27m est rapidement équipé, en double pour enchainer plus facilement. Certains prennent quand même le temps de faire une sieste… A l’entrée, nous rencontrons un ancien spéléo local qui passe par là en VTT, à qui ce puits rappelle visiblement bien des souvenirs! C’est aussi l’occasion d’en apprendre un peu sur les autres trous du secteur. Arrivés en bas du puits, changement d’ambiance par rapport à Sabbat: c’est bien « dégueulasse » comme diraient certains, on a bien les pieds dans l’argile de Charente! Après avoir pris la précaution (indispensable!) de laisser nos baudriers au bas du puits, nous progressons dans le réseau, avec un peu trop d’enthousiasme car rapidement nous ne savons plus trop où nous sommes dans le réseau. Un petit demi-tour et un point topo, et nous voilà repartis droit vers le réseau des Vikings. Nous traversons notamment une belle galerie d’excentriques, et nous arrivons dans des grandes salles très concrétionnées. Après un petit tour, une partie du groupe repart vers l’entrée pour la remontée, tandis que les autres restent un peu pour une séance photo, avant de retourner également vers le bas du puits. A la remontée, l’état des cordes ne facilite pas la tâche des débutants: même en ayant retiré notre matériel en bas, elles sont rapidement recouvertes de boue et les bloqueurs sont moins efficaces: bref, une remontée riche en émotions pour certains (ou certaines!). Stéphanie, qui se souvient d’une mauvaise expérience au même endroit quelques années avant, a pris l’initiative d’installer un balancier en tête de puits, qui aidera un peu. Finalement tout le monde sort avec le sourire, mais il fait nuit et froid: on ne traine pas à se changer et on est pressé d’aller retrouver le feu de cheminée!

27/02 Fosse Mobile
Deuxième jour, le réveil est plus difficile après la journée bien chargée de la veille, et personne n’a vraiment envie de remettre les combis boueuses et humides de la veille… Mais on ne se relâche pas, et direction la Fosse Mobile, la grande classique du secteur! Lucie est toujours à l’équipement, avec cette fois de quoi faire entre la longue main courante et la tête de puits exposée. Même si le puits est moins haut que le TQF, l’accès est impressionnant pour nos débutants! Là encore nous laissons nos bloqueurs au bas du puits, mais il faut garder les longes pour la suite. La progression variée réchauffe vite ceux qui commençaient à grelotter en attendant le groupe. Nous choisissons de passer par l’étroiture de l’Aigle, histoire d’ajouter un peu de piquant (et d’humidité) à la sortie. Certains ne sont pas inspirés, et choisissent de rebrousser chemin pour reprendre le parcours classique. Nous nous rejoignons comme prévu à la salle de la Croix, peu avant la salle Sud. C’est dans la salle Sud que nous faisons notre pause repas, suivi d’une session photo spéciale « grand volume » et d’un tour de la salle avant de retourner vers la sortie avec en tête la raclette prévue pour le soir! Tout le monde remonte sans difficulté, après environ 7h sous terre.

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