Spéléo-rando Cap Fréhel

Dimanche 17 Juin, nous avons visité une dizaine des grottes marines du Cap Fréhel: les houles de Poulifer et de Port-au-Suet, la grotte noire, la grotte-tunnel de l’Évette, les quatre grottes jumelées, la grotte des Loges et la houle de la Banche (et ses 142 mètres de développement !).

Les organisateurs: Elsa et Martin.

Participants: Cyrille, Felipe, Lilwenn, Lucie, Orlane, Stephanie, Stéphane LF., Tanguy et Vedran.

WE initiation spéléo enfants à Gramat (Lot)

 

C’était super! On a découvert 3 grottes, dont une qu’on avait déjà faite l’année dernière. Mais cette fois, elle était plein d’oeufs en chocolat pour Pâques! Il y a un oeuf que j’ai eu un peu peur d’attraper… car il était tout près d’une colonie de chauve-souris.

Il y a une grotte qu’on n’a pas pu visiter en entier car elle était remplie d’eau: dommage! Il faudra revenir pour la voir, ça tombe bien car on aime aller dans le Lot au printemps tous les ans!!

Et en plus on était dans un gîte à la ferme, et nous avons pu assister à la naissance de 4 agneaux, et donné le biberon à certains!

Clémentine (9 ans)

 

Dans la 1ère grotte (Combe-Culliers), nous sommes rentrés par une petite échelle et nous fûmes étonnés de trouver une petite vasque d’eau: les 1ers se sont jetés à l’eau sans précaution et revinrent trempés! Ceux de derrière en revanche avaient comme challenge de rester au sec ce qui ne fut pas simple mais nous avons réussi!

Le 2ème jour, on a séparé le groupe en 2 et les plus grands des enfants ont eu l’occasion d’aller découvrir une cavité avec de la verticale (Mas de Parra): 2 puits de 16 et 10 mètres. Une fois en bas, nous avons pu observer énormément d’ossements: un gros dinosaure a probablement vécu là, il faudra revenir pour mener une enquête plus approfondie… Après le 2ème puits, une étroiture nous mena à une petite salle finale où se trouve un mini-musée de sculptures d’argile.

La 3ème grotte (goufre de l’Oule) fut celle qui nous réserva le plus de surprises: le 1er groupe étant déjà passé par là n’avait pas remarqué après le puits d’entrée un petit passage permettant de contourner une grosse vasque d’eau. Mon papa avec ses grandes jambes pu passer par dessus et nous installer une vire juste au dessus de l’eau: youpi, on était parti pour une heure supplémentaire d’exploration! Au retour, les 2 papas qui fermaient le groupe voulant faire les malins tombèrent à l’eau comme des patates vapeurs!! On a tous éclaté de rire quand on a entendu le méga plouf!!

Sidonie (12 ans)

 

Dure dure la reprise spéléo après 1 an 1/2 de repos forcé sans sport: courbatures au retour comme si j’avais fait un -500 à l’époque! 🙁

Je ne vois pas du tout de quoi parle Sidonie avec cette histoire de plouf: rien entendu sous l’eau 🙂

Papa (souhaitant rester anonyme)

 

Chut, il ne faut pas le dire aux enfants, mais la cloche ce WE-là, c’était moi! 🙂

On a tâché de ne pas trop réveiller les chauve-souris à notre passage, mais avec un groupe de 23 dont 11 enfants, la mission ne fut pas simple! Début avril étant arrivé, il était ceci-dit l’heure de reprendre du service pour elles.

Maman

Rivières souterraines des Deux-Sèvres

16/12/2017

Participants : Lucie, Tanguy, Samir, Martin, Jean-Baptiste, Stéphane D, Stéphane L

Rivière souterraine de Bataillé

TPST : 2h

Après avoir récupéré la clé au lavoir de Saint-Christophe, nous traversons la campagne encore gelée en direction de Bataillé. L’entrée se situe dans une ancienne station de pompage, débarrassée de ses équipements lors d’opérations de dépollution menées par le CDS. A l’ouverture de la trappe qui couvre l’entrée du puits, nous recevons une bouffée d’air « chaud » venant du fond : ça donne envie d’y aller. Nous équipons le puits avec les moyens du bord car les amarrages sont restés au gîte… Heureusement il n’y a pas besoin de grand-chose, car on peut démarrer sur des IPN posés en haut de ce beau puits en pierre de taille de 1894. Arrivés en bas, nous suivons la rivière vers l’aval, en passant à côté d’un deuxième puits, qui vu d’ici souffle de l’air froid (ils ne sont pourtant distants que de quelques dizaines de mettre en surface). Rapidement le plafond baisse (ou le plancher remonte…), et il faut ramper dans l’eau et sur les cailloux. Les néoprènes sont appréciées car on se mouille bien. Stéphane D et Samir entrainent le groupe à un bon rythme, sans même ralentir aux voutes mouillantes « sévères » indiquées par notre contact local. Tout le long de la progression nous pouvons admirer les centaines de fossiles incrustés au plafond et sur les parois : principalement des ammonites et des rostres de bélemnites. Nous atteignons le siphon en un peu moins d’une heure, l’occasion d’aller faire quelques brasses tout en évitant les attaques de glaise… Au retour, une partie du groupe part explorer l’amont (plus concrétionné) tandis que les autres commencent la remontée. Nous sortons vers 13h et rencontrons Olivier du CDS 79 à la sortie, venu installer un balisage en vue de travaux à venir sur le bâtiment de l’entrée. Puis pique-nique au soleil, pas mal pour une sortie au mois de décembre !

Rivière de Saint-Christophe-sur-Roc

TPST : 2h

L’inconvénient avec deux rivières souterraines dans la journée, c’est qu’il faut remettre les combis mouillées. Si on y ajoute le petit vent frais que l’on trouve dans le champ de Mr Moreau près de l’entrée, on peut comprendre que ça grogne un peu au moment de s’équiper. Arrivés à la buse d’entrée, nous retrouvons la même bouffée d’air chaud que le matin à Bataillé : on ne traine donc pas à se réfugier sous terre ! Arrivés en bas des puits nous partons visiter l’amont en attendant Tanguy et Jean-Baptiste qui sont partis laisser une voiture à la sortie. On ne va pas bien loin, car rapidement le niveau de l’eau est élevé et un fil d’Ariane en place laisse penser que c’est plutôt un terrain de jeu pour les plongeurs… Une fois le groupe reformé nous suivons la rivière vers l’aval. La première partie est très belle, avec de grands volumes et une galerie creusée par l’eau très esthétique. Nous rencontrons ensuite quelques passages bas, mais rien à voir avec ce qu’on a fait le matin à Bataillé. Nous arrivons au bout d’une heure à la confluence avec le réseau de Saint-Projet que nous remontons sur quelques dizaines de mètres. Ensuite il faut se diriger vers la sortie en passant par la fameuse voute mouillante du lavoir. Les récents aménagements du CDS nous auraient permis d’en faire baisser le niveau en activant un dispositif permettant d’augmenter le débit de sortie quand nous sommes passés le matin, mais nous avions décidé de le faire « à l’ancienne ». Là encore on se mouille bien mais ça passe tranquillou, et nous sortons à la tombée de la nuit.

Il ne reste plus qu’à retourner à l’entrée pour récupérer la corde, tâche rendue un peu plus difficile par la bonne idée qu’a eue Stéphane D d’attacher la corde en bas du puits « pour ne pas que ça traine ». Bon au moins pas besoin de trop discuter pour savoir qui va se rééquiper pour descendre la récupérer !

En conclusion, deux belles sorties, en plus pas loin de chez nous, donc une adresse à ressortir pour des week-ends courts !